Beau temps, belle mer !

L’Imoca Fives Group – Lantana Environnement trace ce lundi matin à plus de 12 nœuds sur une mer lisse turquoise et sous un beau ciel bleu… De quoi nous faire rêver, ici, au cœur de l’hiver. Louis a dû encore composer le week-end dernier avec des conditions orageuses, accompagnées de calmes et d’une mer « casse-bateau », mais les jours difficiles de ce début d’Atlantique Sud semblent être dans le sillage du Normand. « Il y aura encore des transitions un peu compliquées, bien sûr, avant de toucher les alizés, mais, mardi soir ou mercredi, nous devrions être dans ce flux de sud-est, et faire route directe vers le nord », expliquait Louis hier.

Retour en mer connue
Ce retour dans les alizés marque aussi pour Louis un retour en « mer connue ». « Nous allons nous attaquer à une Transat Jacques Vabre à l’envers ! J’ai un peu l’impression d’être de retour dans mon jardin ! »
Le skipper Fives Group – Lantana Environnement a en effet 4 « routes du café » et plusieurs convoyages retour depuis le Brésil à son actif, mais connu ne veut pas dire facile. L’approche des alizés devrait se faire dans des zones encore un peu calmes et, après les alizés, viendra le temps des orages et des grains du pot au noir !

Le bateau est en super état, j’arrive à me battre
« Je prends chaque étape, chaque jour l’un après l’autre, maintenant », explique Louis. Après presque 2 mois et demi de course, sagesse et recul sont de mise à bord de l’Imoca Fives Group – Lantana Environnement.
« Le bateau est en super état, j’arrive à me battre, même si j’ai peu de voiles. Cela m’a vraiment beaucoup pénalisé, mais je suis tellement privilégié de naviguer sur ce genre de bateau en solitaire. Même si c’est un vieux bateau, c’est génial, parce qu’il reste performant. »


A 3 semaines du but ?
Louis a encore 4600 milles (8500 km) devant son étrave, soit environ 3 semaines de course, avant de rallier les Sables d’Olonne. Il va encore se passer beaucoup de choses sur cette fin de tour du monde, en solitaire et sans escale : un défi fou que Louis et ses partenaires sont en passe de relever.
Il y a 4 ans seulement, ce même Imoca était à l’état d’épave sur un terre-plein en Normandie et Louis n’avait pas de budget… Quel chemin parcouru.

Photo Manon Le Guen