Hâte que ce passage se termine

Louis rencontre des conditions difficiles depuis hier, et ce n’est pas fini. Ces derniers jours de course s’annoncent complexes…

« La nuit dernière était vraiment compliquée : au près, sur la remontée des fonds de l’archipel des Açores, on passe de 4000 m de fonds à 600 m. ça lève une mer vraiment casse-bateau, avec en plus des vents très oscillants en force et en direction. Je suis content que le bateau en sorte en un seul morceau ce matin !
Ça continue aujourd’hui, ça se calmera en fin de journée lorsque l’on pourra faire route à l’Est au nord des Açores. En tous cas, j’ai hâte que ce passage se termine.

Je me bagarre pour finir cette course
Avec mon demi-jeu de voiles, je mets parfois des jours à grapiller des milles, à prendre le lead et, en quelques heures, je perds tout parce que je n’ai pas la voile du temps. C’est encore ce qui s’est passé il y a quelques jours lorsque Violette m’a doublé. Sans Code 0, je ne pouvais rien faire.
Ça fait partie de mon quotidien depuis 1 moi et demi il faut l’accepter. Maintenant je me bagarre pour finir cette course. Les conditions vont se durcir un peu jusqu’à l’arrivée, avec de la mer formée, j’espère que tout va bien se passer.

 

Je mets l’arrivée de côté
Il faut être extrêmement vigilant. En se rapprochant des côtes on va retrouver du trafic maritime avec des cargos et des bateaux de pêche à la remontée des fonds. Il va y avoir des transitions météo aussi. Rien n’est fini.
Je mets l’arrivée de côté. Il va se passer encore plein de choses, l’objectif est de franchir un à un les étapes jusqu’au Sables d’Olonne. Je me mets dans ma bulle jusqu’à l’arrivée, je ne regarde plus ce qui se passe à terre.

Source d’inspiration pour les plus jeunes 
Si des enfants ont un rêve, un projet, il faut y croire, ne pas écouter les gens qui leur disent que c’est impossible. C’est justement ça qui est stimulant ! Il faut se battre et même si ça ne marche pas l’important c’est d’avoir essayé. On a plus de regret de n’avoir rien fait que d’avoir échoué.